10 ANS AKAA
- Dany

- 23 sept.
- 2 min de lecture

Dix ans déjà
Un rendez-vous devenu rituel
AKAA – Also Known As Africa souffle ses dix bougies cette année, et je ne pouvais pas laisser passer cet anniversaire sans revenir sur ce rendez-vous qui a tant compté dans mon parcours de passionnée d’art contemporain africain.
J’ai découvert l’événement lors de sa toute première édition en 2015. C’était une promesse, donner à l’Afrique et à ses diasporas un espace de visibilité, de création et de conversation au cœur de Paris. Une promesse tenue, édition après édition.
Depuis ce premier pas, j’ai assisté à toutes les éditions, appareil photo en main, carnet de note et esprit ouvert. Chaque année, je ressors nourrie, touchée, surprise.
Mes souvenirs marquants :
Interview de Joana Choumali , un moment suspendu avec une artiste dont le travail sur la mémoire et le soin m’habite encore.
Nobukho Qaba, jeune Sud-Africaine, et ses installations poétiques autour de l’identité et de la migration.
Frank Fanny, artiste ivoirien disparu trop tôt, dont le travail reste une mémoire vive à travers ses images.
Assoukrou Aké, lauréat en 2022, révélation d’une nouvelle génération engagée, ancrée dans l’actualité mais tournée vers l’universel.
La Galerie Claes, véritable coup de cœur pour sa ligne artistique exigeante et généreuse.
Présence Africaine, pilier discret mais essentiel, toujours là pour nous rappeler l’importance du livre, de l’histoire et de la pensée.
Et même une parenthèse inattendue, mon rôle d’influenceuse d’un soir pour la marque
BHP Black Hats Paris par steve Hounkponou, clin d’œil stylé à la scène africaine émergente.
Des artistes de renommée internationale à l’honneur. AKAA, ce sont aussi des artistes qui rayonnent bien au-delà du continent et dont les œuvres ont marqué mes visites.
David Uzochukwu (Autriche/Nigéria), photographe dont les portraits surréalistes explorent l’identité.
Zanele Muholi (Afrique du Sud), photographe et activiste, leurs portraits puissants ont été mis à l’honneur en 2019 via la galerie Carole Kvasnevski.
Bob Nosa (Nigéria), peintre à la touche graphique, influencée par l’univers de Basquiat, présenté par Eclectica Contemporary Art.
Francisco Vidal (Angola), ses œuvres audacieuses et colorées ont marqué les esprits lors de la 4ᵉ édition.
Ousmane Sow (Sénégal) disparu, un hommage lui a été rendu à travers la présentation de ses célèbres bronzes, dont Le Nouba qui se maquille.
Ces artistes confirment qu’AKAA est bien plus qu’une foire, un carrefour vivant, un espace pour s’émouvoir autant que pour questionner et de dialogues internationaux.
On y croise des œuvres qui bousculent, des voix qui résonnent, des artistes qui racontent l’Afrique d’aujourd’hui dans toute sa complexité.
Dix ans déjà, et demain ?
Dix ans d’AKAA, dix ans d’émotions, de rencontres et de découvertes.
Et cette année encore, je serai au rendez-vous pour célébrer cette édition anniversaire, qui promet d’être inoubliable.
Le Carreau du Temple à Paris
Du 24 au 26 octobre 2025
Pour cette édition anniversaire, la promesse est forte.
Un aperçu images
Et vous, quel souvenir gardez-vous d’AKAA ?














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